FrancisPonge, L'huître Le parti pris des choses Texte 3 : Francis Ponge, L'huître Le parti pris des choses I Les étapes d'une découverte On constate que le poème est composé de trois paragraphes de tailles différentes. Le premier est consacré à l'aspect extérieur, il parle de la taille grosseur d'un galet moyen de sa forme galet de son apparence rugueuse et de ses
Lhuître L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos.
Résumédu document. L'Huître de Francis Ponge est un des poèmes extraits du recueil Le Parti pris des choses dans lequel l'auteur cherche par l'écriture à restituer l'âme des
Fast Money. Aller au contenu 💡 Ci-joint, un court résumé de Le Parti pris des choses de Francis Ponge, et le lien avec Les Fleurs du mal de Baudelaire et l’alchimie poétique. Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose écrit par Francis Ponge entre 1924 et 1939 et paru en 1942. Le recueil est souvent désigné comme l’oeuvre maîtresse de Francis Ponge ; le spécialiste Jean Thibaudeau le décrit comme l’accès indispensable à toute l’oeuvre de Ponge ». Il rassemble des descriptions minutieuses de choses en apparence banales objets, lieux, phénomènes naturels… en utilisant la langue comme moyen de les connaître poétiquement, l’objectif étant de rendre compte du “monde dans une chose”. L’alchimie poétique, c’est-à -dire le procédé consistant à transformer l’ordinaire en significatif à l’aide de la poésie, occupe une place centrale dans Le Parti pris des choses. Ainsi, le poète puise ses sujets dans le monde qui l’entoure un cageot, une cigarette… mais les voit autrement il regarde le monde en artiste, puis utilise les ressources du langage poétique pour présenter différemment le monde, et va jusqu’à transformer la laideur en beauté. Par exemple, dans le poème L’huître, Ponge choisit quelque chose de banal qu’il décrit comme “grossier” de la nourriture une huître, dont il donne une description méticuleuse de l’extérieur puis de l’intérieur ; mais il lui donne ensuite un sens profond, en associant à l’huître la symbolique de l’univers “à l’intérieur l’on trouve tout un monde” en faisant référence à la création du monde dans les textes bibliques “les cieux d’en-dessus s’affaissent sur les cieux d’en-dessous”. De la même manière, dans le poème Le pain, l’aliment éponyme dont il décrit dans un premier temps la croûte devient une terre qui cuit dans le “four stellaire”. Cela n’est pas sans rappeler le travail similaire d’alchimie poétique de Charles Baudelaire, qu’il résume dans l’épilogue pour la deuxième éditions des Fleurs du Mal “Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or”. Cliquez ici pour retrouver la fiche sur les différences entre Baudelaire et Ponge.
Lettres - Compte Rendu de Lecture Le parti pris des choses de Francis Ponge ______________________________________________________________________________ ______________________________________________________________________________ Le parti pris des choses est un recueil de poèmes écrit par Francis Ponge en 1942. L’intégralité des poèmes qui le composent sont en prose. Ils pourraient être définis de la manière suivante ce sont des descriptions de choses simples, d’éléments du quotidien, pouvant sembler tout à fait anodins au premier abord mais qu’il s’applique ici à mettre en lumière. C’est d’une certaine manière comme si le poète révélait la beauté et tout le substrat sensible des éléments existants, l’entourant, sur lequel son regard se pose. Les sujets de ses poèmes varient mais présentent néanmoins quelques points communs il peut s’agir d’éléments naturels tels que la pluie ou le feu, de nourriture comme l’huitre, les mures, le pain, ou encore de paysages avec le bord de mer. De manière générale, c’est la nature qui inspire Francis Ponge. Cette fascination toute particulière se ressent dans le choix de ses sujets et dans l’attention qu’il a porté à ses composants, que nous percevons au travers de ses poèmes. Francis Ponge ne cherche pas à embellir la réalité, mais à la présenter la plus honnêtement possible, parfois même de manière crue ou qui pourrait sembler embarrassante. La réalité des faits, dans la laideur ou les aspects les moins esthétiques qu’elle peut comprendre ne lui fait pas peur. Néanmoins, le talent du poète est notamment à relever dans le fait que malgré cette objectivité notable de laquelle il souhaite s’approcher au plus près, il parvient à faire ressortir une réelle beauté de ses poèmes. En tant que lectrice, j’ai eu cette impression à la lecture des poèmes de Ponge, que ce dernier me donnait une loupe ou des jumelles, tout au moins les bons instruments pour percevoir la beauté du monde. D’une certaine manière, nous pourrions même aller jusqu’à accorder à la poésie de ce poète un aspect curatif, une sorte de remède à la morosité et à l’ennui que peut parfois présenter la vie il fait don ici d’une invitation à voir et percevoir le monde sous un aspect différent, plus doux et positif. Par conséquent, je ferais le parti pris d’orienter cette étude autour de la problématique suivante comment l’auteur peut-il nous toucher au plus profond de nous même avec du banal ou du laid, des entités se définissant tellement par communes » qu’il semble à première vue presque impossible de les rendre originales ou même surprenantes ? Pour ce faire, nous nous demanderons dans une première partie si Francis Ponge cherche réellement à peindre une réalité, et si oui quelle est-elle. Dans une seconde partie, nous nous pencherons sur les outils dont se sert le poète afin de nous faire comprendre et apprécier à sa manière les différentes entités et phénomènes qu’il perçoit. Enfin, notre dernière partie portera sur la relativité à apposer au laid, et au jugement sensible de manière générale à laquelle nous invite Francis Ponge. *** A la lecture des poèmes de Ponge, survient la question de savoir si ce qu’il décrit existe réellement, ou bien n’est que le fruit de son imagination, de ses espoirs peut-être, de ses projections
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